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1953
- La création de l'Amicale des Anciens de Domois
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NOUS ne
pouvions pas parler de Domois sans y associer l'Amicale des
Anciens et en particulier les principaux animateurs de cette
association qui se veut être entièrement dirigée sur le souvenir
et l'amitié qui les rassemblent dans cette maison. Le plaisir
que tous ses membres éprouvent au moins une fois par an, lors
des retrouvailles.
C'est en 1953 que
le père Vai, alors supérieur de l'orphelinat, pensa à rassembler
les anciens orphelins. Il en parla au père Buhecker, économe
de la maison, qui avait des connaissances d'Anciens travaillant
à Dijon. Les contacts furent pris auprès d'Henri Avignant
et Désiré Béhin qui trouvèrent l'idée géniale. Ils se mirent
à rechercher d'autres Anciens avec qui ils étaient amis. Le
père Vai fit un travail de recherche d'adresses des Anciens
qui étaient éparpillés dans toute la France. Beaucoup étaient
partis de Domois depuis, pour certains, plus de cinquante
ans.
Enfin, le 4 octobre
1953, la première réunion eut lieu, et une trentaine d'Anciens
(sans leur épouse) répondirent à l'appel et participèrent
à la journée d'amitié. Une ambiance de gaieté et de franche
camaraderie régna au sein de cette assemblée.
Que de souvenirs furent
échangés ! Pas de rancœur envers cette maison qui les avait
abrités durant de longues années. C'était pour la plupart
des hommes d'âge avancé et ils pouvaient voir en nous, qui
partagions leur repas de fête, leur enfance.
L'année suivante,
le 3 octobre 1954, une cinquantaine d’Anciens sont présents.
Cette journée fut présidée par M. le chanoine Kir, député-maire
de Dijon et grand ami du père Chanlon et de Domois. Henri
Avignant fut désigné à mains levées comme président de notre
Amicale. C'est à cette occasion que fut décidée la formation
légale de l'Amicale des Anciens de Domois.
Le 16 octobre de la
même année, une réunion fut organisée en “petit” comité d'une
vingtaine de Dijonnais, rue Condorcet, chez le père Richard,
toujours plein de tendresse pour ses chers Anciens. L'Amicale
se met en place : statuts, constitution du bureau, cotisation
de démarrage, résurrection du bulletin, qui prendra le titre
de jadis : CHEZ NOUS.
D'autres décisions
sont prises : au décès d'un membre de l'Amicale, une délégation
assistera aux obsèques dans la mesure du possible. L'Amicale
s'efforcera de contribuer au pécule des orphelins en fonction
de l'état de la caisse, lorsqu'ils quitteront la maison à
la fin de leur apprentissage. Ceci n'était qu'un début, mais
“petit poisson deviendra grand !”
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